Dimanche, les Français iront aux urnes afin de désigner leurs maires. Ces derniers demeurent très appréciés de leurs concitoyens. Un récent sondage réalisé par Odoxa montre que 63 % des Français ont une bonne opinion de leur premier magistrat.
À titre de comparaison, la popularité d'un sénateur dans cette enquête culmine à 25 %. Cela ne signifie pas pour autant que les maires soient plus vertueux ou plus travailleurs que les parlementaires. Cet avis favorable des électeurs est simplement dû à la proximité qu'ils entretiennent avec cet élu, dont le travail est perceptible dans la vie quotidienne. C'est aussi la raison pour laquelle, lors de ce scrutin de proximité, les électeurs sont beaucoup moins sensibles à la couleur politique de l'élu. Sans s'attarder sur le clivage droite/gauche, ils peuvent constater en sortant de chez eux si le travail est bien fait.
Quoiqu'en disent certains candidats, Paris n'échappe pas à la règle. À travers le débat actuel, les Parisiens souhaitent des réponses concrètes en matière de transport, de propreté, de sécurité, de développement durable et tout cela dans un cadre respectueux de l'équilibre budgétaire. C'est pour cette raison que nous sommes allés au-devant des principaux candidats. Quelques jours avant le scrutin, nous les avons confrontés aux questions que se posent les exploitants des CHR qui traversent une passe difficile. Ils viennent d'encaisser coup sur coup les difficultés liées au mouvement des Gilets jaunes, aux grèves et, aujourd'hui, au Covid-19.