Le quotidien Le Monde, le 8 novembre dernier, s'est fait l'écho d'un mouvement qui se libère en ce moment même en Belgique. Depuis plusieurs semaines déjà, les réseaux sociaux ont vu la parole se libérer autour du hashtag #balancetonbar. Accolés à cette thématique, on peut lire de nombreux témoignages relatant des cas d'agressions sexuelles et de viols perpétrés au sein de différents établissements belges. « Quand le personnel (barmans, vigiles) n'est pas suspecté d'avoir été auteur des agressions, il est accusé d'avoir ignoré ces situations », explique Le Monde. Si les exploitants belges prennent ces témoignages très au sérieux (une affaire est déjà en cours d'instruction), ils regrettent que ce hash-tag stigmatise les bars. Ludivine De Magnanville, administratrice de la Fédération Horeca, à Bruxelles, déplore : « Ce mouvement est très légitime, mais je trouve que le mot “bar” ne l'est pas. Ça devrait être #balancetonvioleur. »