Gault et Millau 2022 couronne Hugo Roellinger

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La présentation du Gault & Millau 2022 a eu lieu la semaine dernière au Pavillon d’Armenonville (Paris, 16e). À cette occasion, Vladislav Skvortsov, l’homme d’affaires russe propriétaire et P-DG du Guide, et Zakari Benkhadra, son nouveau directeur général, ont montré qu’ils avaient repris la situation bien en main après le départ l’année passée de l’éphémère président Jacques Bally. La présence à la tribune de l’incontournable rédacteur en chef Marc Esquerré témoigne d’une certaine continuité du Gault & Millau qui revendique la position de deuxième guide gastronomique d’Europe. Le livre jaune a clairement réaffirmé sa vocation de découvreur de talents en donnant le trophée de Cuisinier de l’année au Breton Hugo Roellinger. Le chef de Saint-Méloir-des-Ondes (Ille-et-Vilaine) marche désormais clairement sur les traces de son père, Olivier, comme un des chefs les plus en vue de sa génération. C’est encore la jeunesse qui est primée avec l’attribution du titre de pâtissier de l’année à Maxime Frédéric, qui travaille avec Arnaud Donckele, au Cheval blanc. Le restaurant de la Samaritaine rentre d’ailleurs à cette occasion dans la catégorie des 5 toques. Il est accompagné par un autre nouveau dans ce cénacle, Yoann Conte, successeur de Marc Veyrat, à Veyrier-du-Lac (Haute-Savoie).

Le guide a également révélé plusieurs nouveaux quatre toques : La Table des frères Ibarboure (Bidart) – Le Jardin des sens des frères Pourcel (Montpellier) – Kei Kobayashi (Paris) – Bellefeuille, le restaurant gastronomique du Saint James (Paris), propriété d’Olivier Bertrand – La Table de Pavie (Saint-Émilion) et Le Restaurant Philippe Brun, (Alleyras). Pour ce dernier, restaurant auvergnat, cette distinction marque un passage de flambeau réussi entre Philippe Brun et son fils Clément, qui jouent désormais à quatre mains la partition gastronomique de leur établissement.

Enfin, parmi les nouveaux talents révélés par le guide, on note une stricte parité puisque aux côtés de Thomas Benady de l’Auberge Sauvage (Manche), Damien Laforce de Le Braque (Lille) et Julien Sebbag de Forest (Paris), on remarque la présence de trois femmes : Marie Dijon de Caterine (Marseille), Sarah Mainguy de Vacarme (Nantes) et Alessandra Montagne de Nosso (Paris).

Le palmarès Cuisinier de l’année : Hugo Roellinger, le Coquillage (Ille-et-Vilaine)

Cuisinier solidaire de l’année : Patrick Henriroux, La Pyramide (Isère)

Pâtissier de l’année : Maxime Frédéric, le Cheval blanc (Paris)

Sommelière de l’année : Magali Picherie, Le Mirazur (Alpes-Maritimes)

Directeur de salle de l’année : Thomas Lorival, Le Clos des Sens (Haute-Savoie)

Meilleur vigneron de l’année : Benoît Lahaye (Champagne)

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