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TOURISME : L'île de Ré ne connaît pas la crise

Après deux années où les saisons touristiques ont été fortement impactées par la pandémie, les visiteurs français et étrangers ont répondu présents sur l'île de Ré. Cette destination devrait apprécier une fréquentation record en 2022. Malgré tout, la pénurie de personnel du secteur rend la période estivale compliquée.

04 Aoû 2022 par MICKAËL ROLLAND

Saint-Martin-de-Ré, principale commune de l'île de Ré, semblait encore peu fréquentée lors de notre visite à l'orée du mois de juillet. Mais, çà et là, on sentait une certaine fièvre touristique poindre à l'horizon. Le célèbre Phare des Baleines était pris d'assaut et on se pressait sur les plages environnantes malgré une météo maussade. Les professionnels s'apprêtaient alors à affronter les premières hordes de touristes avec le lancement des vacances scolaires, le 7 juillet dernier. Depuis, hôtels, restaurants et campings ne désemplissent pas. Comme tous les ans hors Covid, Ré ne connaît pas la crise. « 2022 s'annonce comme un cru extraordinaire, estime Frédéric Mercier, président de la branche hôtels et chambres d'hôtes de l'Umih Charente-Charente-Maritime. Nous avons souffert pendant la Covid avec l'absence de touristes étrangers notamment, mais l'activité a redémarré par la suite et 2022 pourrait être une année record. »

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les activités liées au tourisme se sont progressivement développées jusqu'à devenir la principale source de revenus des Rétais. Avec plus de 1 600 000 nuitées par an et des pics de fréquentation estimés à plus de 150 000 visiteurs en saison estivale, le tourisme est aujourd'hui la principale activité et le premier pourvoyeur d'emplois sur l'île. Le BTP, le commerce et les CHR dominent ainsi le paysage économique.

À Flotte, les touristes étrangers sont de retour.

« Le tourisme a par ailleurs servi de levier aux activités du secteur primaire en favorisant, d'une part, l'écoulement des productions locales auprès de la clientèle touristique, et en contribuant, d'autre part, à une image qualitative liée aux produits du terroir », résume-t-on du côté de la communauté de communes. Les touristes les plus représentés sont issus de l'Île-de-France ou de régions proches (Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Centre) ; la Grande-Bretagne offrant à l'île sa part la plus importante de visiteurs étrangers.

L’île de Ré abrite une centaine de restaurants.

Constituant une clientèle historique pour l'île de Ré, les Britanniques avaient en 2021 délaissé l'île, même si un sursaut s'était fait sentir en septembre grâce aux Belges et aux Allemands. Il fallait également composer avec les restrictions sanitaires, celles-ci ayant fortement impacté les bars et les restaurants, avec une baisse de fréquentation de - 20 à - 30 % pour les restaurants en août 2021 (obligation de présenter un passe sanitaire) et de - 50 à - 60 % pour certains bars, selon l'Umih. Toutes ces contraintes ayant été balayées en 2022, l'activité connaît logiquement un redémarrage en force. Il faut dire que l'endroit dispose de nombreux atouts. Une grande variété de loisirs, liés à l'environnement et au sport de nature (vélo, randonnée, golf, thalassothérapie, pêche à pied, sports nautiques, etc.), contribue au développement de l'île de Ré. À cela s'ajoute la richesse des patrimoines monumental et architectural.

Les CHR sont légion 

« Nous bénéficions d'une belle répartition de l'offre hôtelière », se félicite Frédéric Mercier. Ré abrite en effet une impressionnante quantité de CHR, notamment deux hôtels cinq étoiles, Le Richelieu et l'Hôtel de Toiras, dont les prix des chambres en haute saison peuvent dépasser les 700 € la nuit. Au total, on trouve 41 hôtels, 47 campings, 87 chambres d'hôtes et 11 hébergements collectifs (villages-vacances, résidences de tourisme, parcs résidentiels de loisirs) ; pour un volume de 43 821 lits touristiques selon des chiffres de l'Insee datant de 2020. « Le Richelieu a bénéficié d'une importante rénovation, il dispose d'un spa et d'installations luxueuses. L'offre en quatre étoiles n'est pas en reste, avec des établissements comme La Baronnie ou encore le Clos Saint-Martin qui lui aussi a récemment été rénové. Au total, il y a au moins six établissements quatre étoiles et un important contingent de trois étoiles » , détaille le président de la branche hôtels et chambres d'hôtes de l'Umih. D'une manière générale, le parc hôtelier s'est grandement renouvelé ces dernières années grâce à différents rachats (comme celui de l'hôtel Le Français et de sa brasserie, à Flotte). Ces mouvements de fonds de commerce ont donné lieu à plusieurs projets de rénovation, ce qui a logiquement fait monter en gamme l'offre d'hébergement. Le RevPAR (revenu par chambre disponible) s'établit à environ 65 € à l'année sur l'ensemble des établissements, toutes classifications confondues. Une majorité d'hôtels sont complets et les taux d'occupation dépassent allègrement les 90 %.

Pénurie de personnel

Par ailleurs, le territoire compte 90 restaurateurs, dont 12 Maîtres restaurateurs. « Sur le seul port de Saint-Martin-de-Ré, on trouve une quinzaine de restaurants » , calcule David Seheux, président de la branche restauration de l'Umih Charente, pour illustrer le dynamisme des CHR rétais. Celui-ci note une légère baisse des tickets moyens, mais qui est compensée par un important volume de couverts.

Les professionnels sont confrontés à des pénuries de personnel.

Dans la restauration, la pénurie de personnel se fait également ressentir à Ré. Les prix de l'immobilier ont parfois été multipliés par deux, dans un contexte où les saisonniers peinent à se loger face à la multiplication des meublés touristiques. Difficile, dans ces conditions, de recruter sereinement. À l'échelle de l'île, les professionnels des CHR ont pourtant massivement recours à des saisonniers. Ces derniers représentent, à l'année, la moitié de leurs effectifs. « Les problèmes de recrutement sont généralisés sur notre territoire », observe David Seheux. Ce dernier, qui exploite avec sa compagne Le Belem (voir page 8), a décidé d'héberger tous ses saisonniers. « Il faut loger son personnel, nous n'avons plus le choix. Nous avons donc loué une maison sur l'île de Ré pour héberger nos salariés et avons acheté deux maisons sur l'île d'Oléron où nous exploitons une autre brasserie. C'est un investissement conséquent, mais c'est nécessaire pour pallier la pénurie et renouveler les équipes » , explique-t-il. La situation s'annonce donc complexe pour certains exploitants qui ont d'ores et déjà réduit le nombre de couverts pour pouvoir assurer le bon déroulé des services. David Seheux envisage aujourd'hui de louer une seconde maison sur l'île de Ré pour éviter ce type d'écueils.

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