La fin des aides planifiée

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Face au Medef le 25 août dernier, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé la fin du « quoi qu’il en coûte » . C’est le dispositif « coûts fixes » qui remplacera le fonds de solidarité dès le 1er octobre. Le Gouvernement souhaite avant tout passer au sur-mesure en matière d’aides. Toutefois, jusqu’à la fin du mois de septembre, le fonds de solidarité est maintenu dans les conditions d’août, soit une indemnisation égale à 20 % de la perte de chiffre d’affaires par rapport à la même période en 2019. Le ministre de l’Économie a tout de même ajouté une condition : que l’entreprise réalise au moins 15 % de son chiffre d’affaires « afin d’éviter l’effet d’aubaine des fermetures d’entreprises ». Puis, le 1er octobre, le fonds de solidarité sera remplacé par un nouveau dispositif permettant l’indemnisation de 70 % (plus de 50 salariés) à 90 % (moins de 50 salariés) des coûts fixes non couverts par les recettes pour les entreprises des secteurs particulièrement touchés par la crise, dont l’hôtellerie-restauration. L’Umih précise que cette aide sera accessible à la condition d’avoir enregistré une baisse du chiffre d’affaires d’au moins 50 % sur la période de référence, même si aucun chiffre d’affaires minimal n’est requis. Le fonds de solidarité restera accessible en outre-mer jusqu’à la fin des mesures de restriction de l’activité. D’autres aides sont arrivées à expiration le 31 août, notamment celles au paiement qui représentaient un soutien de 15 % de la masse salariale. Conçu comme une incitation à l’embauche, ce dispositif a été jugé caduc en raison de la volonté des employeurs de recruter à la rentrée.

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