Le Bon temps, la nuit en version familiale

  • Temps de lecture : 2 min

Le Bon temps s’impose comme l’un des lieux incontournables du dancing aurillacois grâce à son animation et sa restauration locale.

Durant les soirées à thème, le Bon temps accueille jusqu'à 300 clients.
Durant les soirées à thème, le Bon temps accueille jusqu'à 300 clients.

À la mi-chemin, entre le dancing et les bals populaires, le Bon temps semble tout droit sorti des années 1960. Installé en périphérie de la ville à l’intérieur d’un bâtiment qui accueille diverses activités tertiaires et industrielles, il a pris place il y a huit ans dans une ancienne fabrique de parapluies. L’enseigne dispose d’une belle surface de 500 m2 où sont aménagées une piste de danse et de nombreuses tablées. Car dans ce lieu, une restauration légère est proposée. La cuisine dispose d’un four et même d’une friteuse. Les produits présentés proviennent de fournisseurs locaux réputés, comme les fromages Morin, la charcuterie Brunhes. Un traiteur local, Fabrègues, fournit une partie de la nourriture et intervient en renfort lorsque le Bon Temps organise des lunchs d’entreprise ou des événements privés.

Chaque semaine, un nouveau DJ, voire un orchestre, est appelé derrière la console pour animer les soirées du vendredi et du samedi qui se terminent sagement vers 2 h du matin. Les tubes des années 1980 sont privilégiés. Mais, curiosité, le Bon Temps accueille le public le dimanche de 14 h 30 à 23 h, avec une pause dînatoire entre 19 h 30 à 21 h. Les Cantaliens viennent ici en famille ou entre amis. L’entrée ne dépasse pas 10 € et donne droit à une consommation. Ensuite, les boissons sont vendues à des prix comparables à ceux pratiqués dans les bars aurillacois. Des animations ponctuelles avec Ricard permettent même à l’établissement de vendre le Ricard à 1 € certains soirs. Chaque week-end, le Bon Temps accueille près de 600 personnes. Durant les soirées à thème, ce sont 300 clients qui se pressent dans la salle.

Une équipe à l’épreuve de la crise sanitaire

Durant la crise sanitaire, un trio inattendu s’est formé, composé de Géraud Fabre, Laurent Lamotte et Franck Chauvet. Ils exercent parallèlement des fonctions de chefs d’entreprise dans les secteurs respectifs des magasins de cycle, du contrôle technique et de l’agriculture. Cela ne les empêche pas de se relayer en compagnie de leurs épouse le week-end au comptoir du Bon Temps. Un choix qui renforce l’ambiance familiale du dancing. Pour autant, ils ne sont pas novices et ont tous à un moment de leur vie eu une expérience dans la restauration. Leur rachat du Bon Temps s’apparente davantage à un coup de cœur qu’à un investissement lucratif, même s’ils pratiquent une gestion très rigoureuse. Un portier filtre les entrées le vendredi soir et deux collègues viennent en renfort le lundi. Géraud Fabre ne veut surtout pas que des groupes indésirables viennent perturber l’ambiance bon enfant qui règne dans ce lieu.

PARTAGER