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CHRISTINE ET BRUNO LIARD, LE CLAIRON : Le paradis des motards

Racheté il y a trente ans par une Cantalienne et un Parisien, le Clairon a gardé son authenticité de brasserie populaire.

20 Mar 2019 par Jean-Michel Déhais
Christine et Bruno Liard

Porte des Lilas, le Clairon résiste fièrement à l'invasion des enseignes marketées et des brasseries tendance. Au point le plus à l'est de la capitale, cet établissement maintient fermement sa tradition de brasserie populaire, avec son plat du jour à 10 €. Au déjeuner, les 75 places de l'établissement sont prises d'assaut et souvent renouvelées. Au dîner, même si la fréquentation est en retrait, le Clairon fait souvent salle comble.

La famille Liard, qui dirige ce lieu, travaille en famille. Christine et Bruno Liard, arrivés dans les murs il y a une trentaine d'années, emploient leurs deux filles, Anaïs et Élodie, ainsi que deux employées.

C'est Christine qui veille sur la cuisine. Cette professionnelle, née à Chaudes-Aigues (Cantal), n'a jamais laissé aucun chef s'approcher de ses fourneaux. Selon elle, c'est toute la philosophie de l'établissement qui en aurait été bouleversée. Elle a formé une cuisinière qui travaille selon ses préceptes, en toute complicité avec elle. Christine n'est jamais passée par une école hôtelière et ne confierait pour rien au monde ses casseroles à un inconnu.

Elle perpétue une cuisine de tradition, celle que lui ont enseignée sa mère et sa grand-mère. Le public en redemande. La patronne n'a pas son pareil pour mitonner en cocotte les morceaux de sanglier que lui expédie régulièrement son beau-frère, chasseur en Sologne. Au Clairon, non seulement tout est fait maison, mais une partie des produits est fournie par la famille et une autre partie provient du Cantal : les charcuteries de chez Mas, les tripous de Saint-Flour, la viande d'Espalion et les fromages de chez Charrade.

Sous le signe des deux-roues

Le Clairon, sans doute né au début du XX siècle, devrait son nom à sa proximité avec une caserne de pompiers. En arrivant dans les murs à la fin des années 1980, Christine et Bruno Liard n'ont pas souhaité débaptiser l'établissement, « par respect ». Ils ont même accroché au-dessus du comptoir un clairon offert par un client. On le remarque à peine, dans l'incroyable univers de la brasserie. Après avoir racheté cet établissement au décor d'après-guerre, les patrons ont entrepris de le personnaliser en y exposant les objets de leur passion : la moto.

L'une d'elles trône même au-dessus de la devanture de l'établissement en signe de ralliement.

D'autres modèles de collection sont exposés dans la salle, ou l'on retrouve aussi que de nombreuses anciennes pompes à essence. Les murs sont couverts d'anciennes plaques émaillées liées aux deux roues ou à la mécanique. Même les becs à bières ont été sertis dans un moteur de vieille BMW, posé sur le comptoir.

Régulièrement, Christine et Bruno ont ramené dans la brasserie des objets anciens glanés dans des brocantes ou lors de rendez-vous motards sur les circuits. Chez les Liard, toute la famille roule à moto.

Deux ou trois de ces engins, une Triumph 900 cm, une BMW et une Guzzi sont réservées à l'usage exclusif de la patronne. On a du mal à imaginer ces commerçants débonnaires et accueillants se muer, le temps d'un week-end, en horde sauvage vêtue de cuir.

Mais cela va plus loin, puisque ce couple de quinquagénaires fait de la compétition en side-car et tourne sur les grands circuits, au Carole, à Spa ou à Montlhéry, en catégorie 750 cm. Ils ont même gagné deux courses en Belgique. Mais c'est aussi outre-Quiévrain qu'ils ont été victimes, sur circuit, d'un grave accident de side-car, qui a laissé Christine deux semaines dans le coma. Cette fâcheuse mésaventure ne l'a pas dégoûtée des deux-roues.

Elle est vite remontée en selle et si elle a cessé depuis lors les compétitions, elle continue d'écumer les circuits sur son side-car, mais en phase de démonstration.

« C'est avec un frère aîné, alors que j'étais âgée de quinze ans, que j'ai débuté dans la gérance d'établissements »

Arrivée à Paris à 15 ans

Cette femme étonnante a quitté le Cantal pour Paris à l'âge de 15 ans. Benjamine d'une famille de 5 enfants, elle a grandi dans la ferme familiale, à proximité de Saint-Flour.

« Mes parents, avaient eu une expérience dans la limonade parisienne dans leur jeunesse , raconte Christine.

Mais mon père, aîné de sa famille, fut contraint de revenir au pays pour reprendre la ferme. Nous gardions un œil sur la capitale. Tout en restant dans la ferme, ils avaient pris la gérance d'une brasserie boulevard Jourdan.

C'est un frère aîné et moi-même, alors âgée de quinze ans, qui exploitions l'établissement. » Il faut ajouter que toute sa fratrie de Christine a travaillé dans le zinc parisien. L'une de ses sœurs aînées, Marinette Alric, a même signé une très belle réussite dans la capitale en créant les deux brasseries à l'enseigne Le Plomb du Cantal.

À l'issue de cette gérance, Christine s'est retrouvée derrière une caisse durant deux ans chez Félix Potin, avant de retrouver ses parents. Ceux-ci avaient mis leur ferme en location pour prendre en gérance la brasserie À la descente du métro, place d'Italie. Christine les a secondés durant cinq ans, avant d'aller travailler durant deux ans au Terminus de la gare de Lyon. C'est à cette adresse qu'elle a rencontré Bruno, un pur Parisien venu tenter sa chance dans l'établissement comme serveur. En 1989, deux ans après leur mariage, ils sont parvenus à acquérir le Clairon et ils y sont restés depuis lors, instaurant dans l'établissement cette atmosphère familiale particulière, qui fait son charme. Ils y ont trouvé leur équilibre, notamment en instaurant une fermeture le week-end, qui a permis à Christine de voir grandir ses enfants.

Lorsqu'on lui dit qu'en déménageant quelques motos et pompes à essence du Clairon, elle gagnerait quelques places pour accueillir davantage de clients, elle sourit et, pleine de malice, explique que c'est son univers et qu'il est très bien comme cela !

Le Clairon

328, rue de Belleville

75020 Paris

Tél. : 01 43 64 66 84

Un musée dédié à la moto.

Les becs à bières ont été sertis dans un moteur de vieille BMW.

On trouve d’anciens modèles de motos dans l’établissement.

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