Les syndicats ne s’entendent pas sur les salaires

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Réunis le 18 novembre dernier pour aborder la question des salaires et des minima de branches après un round d’observation arbitré par la ministre du Travail Élisabeth Borne, les syndicats n’ont pas réussi à s’entendre à l’issue de leur réunion. Les organisations patronales ont présenté une nouvelle grille d’augmentation, mais les syndicats de salariés estiment que les plus bas salaires ne sont pas suffisamment revalorisés. La situation est pourtant urgente avec le lot de problématiques que l’on connaît : 235 000 salariés manquant à l’appel, des minima inférieurs au SMIC, des salariés parmi les moins bien rémunérés en France… Sans compter la pénibilité, les coupures, etc. Le 18 novembre, les syndicats patronaux ont fait bloc avec une proposition commune : une augmentation moyenne de 10,5 % des salaires. Mais les hausses sont très variables d’un niveau de qualification à l’autre. Les échelons du premier niveau ne feraient l’objet que d’une augmentation de 3,05 % à 4,77 %.

Pour les plus hauts niveaux de rémunération, celle-ci peut grimper jusqu’à 20 % : la revalorisation de la grille s’accroît proportionnellement aux différents niveaux de qualification. Les syndicats salariés, à l’instar de FO et de la CGT, ont réagi : « De l’affichage pur et simple » ; « on n’est pas sur la voie d’un accord salarial ». Les organisations de salariés plaident pour une grille de salaires comportant des hausses moyennes de 25 % et 34,5 %. Ils souhaitent ainsi que la pénibilité du travail et la coupure notamment soient mieux prises en compte. Il faudra maintenant attendre le 16 décembre pour savoir si les organisations syndicales patronales et salariales parviennent à s’accorder.

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