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FONDS DE COMMERCE : Les tabacs, une valeur plus sûre que jamais

Les bureaux de tabac parisiens ont actuellement le vent en poupe et constituent des fonds de commerce très recherchés. Ils bénéficient d'une bonne santé économique, renforcée par la visibilité gagnée durant la crise sanitaire. En outre, la diversification des ventes commence à porter ses fruits.

25 Mai 2022 par ROMAIN THOMAS

En 2021, les transactions de bureaux de tabac - enregistrées par le groupe Michel Simond, premier réseau national de conseil en cession et reprise de commerces et entreprises - ont augmenté de 41 %. Et cette tendance ne semble pas près de s'arrêter puisque les perspectives pour 2022 s'annoncent d'ores et déjà très encourageantes, comme le montre la progression de 11 % du nombre de nouveaux mandats confiés au cabinet Michel Simond. De fait, « cet engouement traduit un regain d'intérêt très significatif pour ce secteur d'activité qui a bien résisté à la pandémie », observe Charles Marinakis, le président de Century 21 France.

La tendance se confirme pour 2022

À en croire Philippe Alauze, le président de la Fédération des chambres syndicales des buralistes d'Île-de-France, les professionnels parisiens ont réussi à tirer leur épingle du jeu au cours de la crise de la Covid-19, en dépit d'un contexte pénalisant la plupart de leurs confrères. Il faut dire que « leurs commerces étaient considérés comme essentiels par le gouvernement », souligne-t-il, à l'image des magasins alimentaires, des pharmacies, des banques ou encore des stations-service. Ils ont donc pu rester ouverts pendant les différentes périodes de confinement, même si pour les tabacs humides, les débits de boissons consommables sur place étaient, bien évidemment, interdits en raison des fermetures administratives mises en place par l'État. Mais l'effervescence actuelle de la profession s'explique également par l'envie de reconversion de bon nombre de Français, d'autant plus que « cette activité ne nécessite pas de compétence particulière, comme la restauration par exemple ; ce qui plaît beaucoup aux repreneurs potentiels », indique Vivien Boualem directeur réseau du groupe Michel Simond. Il n'en demeure pas moins que la pandémie a également suscité des vocations « chez certains commerçants ayant particulièrement souffert de la crise sanitaire », indique Philippe Alauze. Et, pour les buralistes qui ne comptent pas leur temps, en proposant des horaires élargis y compris le week-end, la rentabilité est souvent au rendez-vous, surtout si leur établissement est bien placé, idéalement dans une artère commerçante de la capitale. C'est une des raisons pour lesquelles sans doute la recherche de bureaux de tabac est actuellement en plein boom. Ainsi, actuellement, le groupe Michel Simond compte 2 750 demandes d'achat de fonds de commerce contre seulement 1 000 disponibles à la vente. Une tendance confirmée également par Philippe Alauze. Selon lui, près de 20 % d'entre eux font aujourd'hui l'objet d'un changement de gérant en région parisienne.

Paiement de proximité

Ces dernières années, les établissements parisiens ont été source de transformation et d'évolution, notamment grâce à l'élargissement de la palette de leurs activités. En effet, depuis 2019, « ils ont par exemple la possibilité d'assumer le rôle de service d'encaissement des trésoreries publiques, dans le cadre du service paiement de proximité », expose Philippe Alauze.

« Cet engouement traduit un regain d'intérêt très significatif pour ce secteur d'activité qui a bien résisté à la pandémie. » - Charles Marinakis, président de Century 21 France

Cette activité a été rendue possible après que la Confédération des buralistes (via sa filiale MDB Services) s'est positionnée en groupement avec La Française des jeux (FDJ) pour répondre à un appel d'offres de la Direction générale des finances publiques (DGFIP). De quoi permettre aux particuliers de régler amendes, factures de services publics locaux, ou impôts inférieurs à 300 €, en espèces ou par carte bancaire, chez tous les buralistes partenaires. Ce paiement de proximité s'effectue grâce à un QR code figurant sur la facture à régler, avec une confidentialité totalement préservée. Cerise sur le gâteau, ce nouveau flux de clientèle profite à plein à l'activité des tabacs humides, étant de nature à booster les ventes de boissons à consommer sur place.

Des services annexes

En outre, certains buralistes n'ont pas attendu la mise en place de ce paiement de proximité pour diversifier leur offre, compte tenu de l'effritement continu des ventes de tabac traditionnel observé ces dernières années. En effet, pour faire face à ces ventes en berne, « de nombreux exploitants ont ainsi multiplié les services annexes », affirme Philippe Alauze. Cela va des points de vente FDJ (Loto, Euromillions, Parions Sport, etc.) au PMU, en passant par les cartes téléphoniques prépayées, les tickets de transport de la RATP. Qui plus est, certains buralistes se positionnent également sur le relais colis avec le développement du commerce en ligne ou encore sur la distribution de services bancaires pour le compte de l'établissement financier Nickel. Finalement, la plupart des Français ont aujourd'hui une bonne raison d'aller chez leur buraliste.

Philippe Alauze, le président de la Fédération des chambres syndicales

des buralistes d'Île-de-France, plaide pour une diversification de l'activité

De plus, certains professionnels tentent de répondre au mieux à l'évolution des demandes de la clientèle, en étoffant leur gamme de cigarettes électroniques, par exemple, afin de profiter de l'engouement actuel des fumeurs pour ces vapes. C'est notamment le cas pour les produits jetables, aussi nommés « puff » en anglais. Ils sont faciles d'utilisation, peu chers et originaux avec leur format mini. Ainsi, il est constaté que les ventes de cette nouvelle génération d'e-cigarette ont nettement progressé depuis le début de cette année chez les buralistes. Par ailleurs, ce n'est pas tout, d'après Philippe Alauze, « la vente à emporter comme le café se développent également à vitesse grand V en attirant de nouveaux clients ».

Toutes ces nouvelles activités ont ainsi obligé bon nombre de professionnels à se remettre en question et à bouger les lignes de leur activité de base avec un objectif clair : adapter leur offre et leurs services aux nouvelles attentes des clients en n'hésitant pas à dépoussiérer parfois les codes du tabac humide traditionnel afin de demeurer plus que jamais des commerçants d'utilité locale.

L'exploitation d'un débit de tabac est réglementée

L'exploitation d'un débit de tabac est soumise à plusieurs obligations légales et administratives. En effet, la vente de tabac est un monopole d'État. Même s'il dispose juridiquement d'un statut de commerçant, un buraliste joue un rôle de préposé de l'administration. Dans ce cadre, les débitants de tabac disposent d'un droit de vente au détail via un contrat de gérance d'une durée de trois ans, renouvelable de manière tacite. Il existe deux possibilités de devenir exploitant d'un débit de tabac : soit racheter un fonds de commerce existant ou bien être sélectionné à la suite d'un appel à candidatures à une nouvelle implantation. Dans ce dernier cas, c'est la Direction régionale des douanes et droits indirects (DRDDI) qui décide de l'implantation d'un nouveau débit de tabac dans une zone géographique. Pour assurer la transparence de cette autorisation, l'avis d'implantation est publié dans un journal d'annonces légales (JAL) du département concerné. Il n'en reste pas moins que pour devenir buraliste, il faudra également remplir certaines conditions, comme être de nationalité française ou ressortissant d'un État de la communauté européenne, détenir un casier judiciaire vierge, avoir suivi une formation professionnelle ou « encore ne pas être déjà gérant d'un autre débit de tabac », comme le rappelle Charles Marinakis, le président de Century 21 France.

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