L’État muscle son dispositif d’aides

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Après que le président de la République Emmanuel Macron a annoncé que la fermeture administrative des CHR serait prolongée jusqu’au 20 janvier au minimum, l’aide de l’État aux établissements évolue. Bruno Le Maire a ainsi indiqué que le Gouvernement apporterait un soutien renforcé à l’ensemble des acteurs du secteur sans limite de taille, pour les entreprises fermées (cafés, bars, restaurants, discothèques) ou connaissant une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % (à l’instar des hôtels ou des traiteurs organisateurs de réceptions). Pour le mois de décembre, les exploitants dont les établissements sont fermés pourront choisir l’aide de 10 000 € déjà en vigueur ou opter pour une aide équivalente à 20 % de leur CA par rapport à la même période en 2019, dans la limite de 200 000 € chaque mois ; si la première solution ne permettait pas de supporter les charges.

Pour les secteurs de l’hôtellerie – et plus largement du tourisme – ainsi que l’événementiel, un niveau d’aide se situant « entre 15 % à 20 % » leur sera accordée à partir de décembre, si le chiffre d’affaires a chuté « au moins de moitié », a annoncé le Premier ministre. Le ministère de l’Économie a précisé que cette aide atteindra 15 % du chiffre d’affaires si celui-ci baisse de moitié ou 20 %, s’il baisse d’au moins 70 %. Une autre aide forfaitaire de 1 500 € devrait également être versée à l’ensemble des entreprises de moins de 50 salariés enregistrant une baisse de 50 % de leur chiffre d’affaires. Bruno Le Maire a précisé que les entreprises dont les gérants disposent de contrats de travail dans une autre entreprise pourront bénéficier de l’accès au fonds de solidarité. Pour calmer la grogne des professionnels, Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises, a assuré que la procédure serait simple et les paiements rapides.

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