Mouton Cadet en pince pour le bio

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Le bio se révèle de plus en plus incontournable dans le vignoble français. Une des plus grosses cylindrées bordelaises, Mouton Cadet, vient de présenter sa première référence rouge en bio sur le millésime 2019. Même si cette référence n’est présente qu’en grande distribution et ne concerne pas encore le circuit prescripteur, « c’est un jour important » pour Mouton Cadet, qui « marque 90 ans d’histoire de la marque » comme l’a rappelé Philippe Sereys de Rothschild, P-DG de Baron Philippe de Rothschild (BPHR), qui a pris en 2015 les rênes de l’entreprise à la suite du décès de sa mère. C’est en effet le grand-père de l’actuel P-DG, le baron Philippe de Rothschild, qui a imaginé la marque Mouton Cadet en 1930. Alors propriétaire de Château Mouton Rothschild, il avait choisi de déclasser les vendanges de l’année de ce premier grand cru classé de pauillac, en vendant le vin sous la marque Mouton Cadet. Par la suite, la marque sera alimentée par le négoce et se hissera au fil des ans comme une référence mondiale commercialisée dans 150 pays. Avec 12 millions de bouteilles vendues chaque année dont 3 millions en France, Philippe Sereys de Rothschild revendique 18,4 % des ventes de bordeaux en bouteilles. Le bio va concerner 5 % des rouges de la marque vendus en France. Mais cette part devrait progresser au fil du temps. Cette première étape est le résultat d’un travail de longue haleine puisque la marque s’appuie sur un partenariat avec 250 viticulteurs qui contrôlent un vignoble de 1 500 ha.

Ce rouge bio 2019 résulte d’un assemblage de 87 % de merlot et 13 % de cabernet franc et sauvignon ; ce qui lui confère un caractère souple et fruité et des arômes de fruits noirs. Le packaging reflète lui aussi cette prise en compte du développement durable avec une bouteille plus légère, une capsule 100 % aluminium et une étiquette en papier recyclé.

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