Nous sommes allés à la rencontre des extras cette semaine. Ces personnels ont toujours participé a la variable d'ajustement de l'activité des CHR. Rien de péjoratif à cela! Ce statut représente une soupape essentielle pour ce métier. Il permet d'absorber les variations de fréquentation très disparates d'un service à l'autre. Comment imaginer organiser des banquets, des réceptions sans puiser dans ce vivier justement destiné aux circonstances exceptionnelles ? La flexibilité de ce système ne fait pas que l'affaire des employeurs. Elle est aussi appréciée par les salaries qui ont le plus souvent volontairement choisi de travailler sur ces contrats courts. Ils offrent aux intéressés une certaine forme de liberté, permettent de sauvegarder du temps libre et surtout cassent la monotonie du travail quotidien. Pour autant, les extras ne doivent pas être considérés comme des salariés de seconde zone. Ils méritent autant d'égards et d'attentions que les CDI. Les salaries temporaires doivent, eux aussi, être fidélisés. Comme on peut le voir dans ce reportage, l'impression que leur laisse un passage dans une entreprise est souvent primordiale pour l'avenir. Si leur première expérience a été agréable, ils reviendront d'autant plus volontiers travailler dans une structure avec une grande motivation et peut-être plus, si affinité... En effet, certains extras envisagent parfois de poser plus durablement leur sac dans un restaurant dont ils ont apprécié l'ambiance. Cette opportunité ne doit pas être négligée au moment où les entreprises rencontrent des problèmes aigus de recrutement.
Edito
EDITO : Plaidoyer pour les intermittents du CHR
16 Fév 2022 par JEAN-MICHEL DÉHAIS
