Dans un courrier du 14 janvier 2022 adressé aux parlementaires cantaliens et au président du conseil départemental, Bruno Faure, le Premier ministre a annoncé la relance d'un train de nuit entre Aurillac et Paris d'ici à deux ans. Une décision qui fait suite au déplacement en Auvergne de Jean Castex au mois d'octobre, à l'occasion duquel l'hôte de Matignon s'était engagé à communiquer un calendrier de remise en service d'un train de nuit entre la capitale et la préfecture cantalienne.
Dans un communiqué, le député Vincent Descœur se réjouit : « C'est l'aboutissement d'un long combat et une bonne nouvelle pour le Cantal. » Le parlementaire rappelle d'ailleurs que, dès juin 2019, dans le cadre de l'examen du projet de loi d'orientation des mobilités, il était intervenu à l'Assemblée nationale pour soutenir le redéploiement de trains de nuit de nouvelle génération et demander la réouverture de la ligne Aurillac-Paris. L'Assemblée nationale avait alors approuvé la demande d'un rapport au Gouvernement sur le déploiement d'une offre de trains d'équilibre du territoire (TET) et de trains de nuit, présentés comme une offre de transport adaptée aux enjeux d'aménagement du territoire et un moyen de réduire l'empreinte écologique des déplacements.
Depuis mai 2021, la mise en place de ce train figurait parmi les scénarios d'amélioration de la desserte ferroviaire du Massif central évoqués par le rapport. Vincent Descoeur, très en pointe sur ce dossier, reste toutefois prudent et explique dans un communiqué : « Si c'est une excellente nouvelle pour le Cantal, nous resterons vigilants sur la mise en œuvre de cette décision, en particulier s'agissant des travaux de régénération de la ligne Aurillac-Brive qui sont un préalable indispensable, ainsi que sur la qualité des équipements et services qui seront proposés. Nous attendons que le niveau de service et de confort à bord soit conforme aux attentes des futurs utilisateurs. »