Thomas Baudet joue la carte exotique

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En un an d’existence, le chef Thomas Baudet a su construire sa notoriété auprès des locaux grâce à ses plats exotiques revisités dans son restaurant Ailleurs qu’ici . Sa passion de la photographie a également participé à sa popularité.

Loin des plats traditionnels savoyards, le restaurant Ailleurs qu’ici, situé à quelques encablures de la gare, invite à l’évasion. Son chef, Thomas Baudet, voulait offrir une proposition nouvelle dans la ville, en misant sur la diversité de produits. Cette table exotique est devenue célèbre grâce à ses bibimpaps revisités. Plat complet coréen comprenant traditionnellement du riz, de la viande, des légumes et des œufs, le bibimbap se décline ici en versions exotiques : à l’africaine avec du poulet et des cacahuètes, entre Scandinavie et Asie avec du saumon mariné façon gravlax… cinq recettes de bibimpaps sont proposées tous les midis, ainsi qu’un plat chaud qui change tous les trois ou quatre jours et des desserts. Le soir, la carte se transforme en une offre axée autour du partage : fromages et charcuteries locales, tapenade… « Je n’aime pas manger toujours la même chose, changer ma carte entre le midi et le soir me permet de varier ma cuisine. » 


Passionné de photographie, le chef a réussi à rassembler plus de 2 000 abonnés sur sa page Instagram en une année d’existence. « Les six premiers mois d’ouverture, les clients étaient attirés par le bouche-à-oreille. Par la suite, Instagram et surtout LaFourchette m’ont amené beaucoup de notoriété : du jour au lendemain, mes réservations ont quadruplé. » Le restaurant a maintenant un an d’existence, et Thomas Baudet, qui travaillait jusqu’ici seul, a embauché un apprenti en cuisine à la sortie du confinement. Comme il évolue dans une rue peu passante d’Annecy, sa clientèle reste très majoritairement locale : « Il n’y a quasiment aucun touriste qui vient chez moi, j’ai l’habitude de moins travailler l’été. » 

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