Transformer l’essai des extensions de terrasses

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Lundi dernier, la Mairie de Paris a annoncé les dispositions régissant les extensions de terrasses qui se sont multipliées depuis l’été dernier dans la ville. Le cadre semble clair tant au niveau des dates que des horaires d’ouverture et des équipements autorisés. Les tarifs de cette nouvelle forme d’occupation du domaine public devraient être connus en juillet a l’issue d’un vote du conseil de Paris. D’après les syndicats, ils devraient rester raisonnables. La maire de Paris, Anne Hidalgo, confirme ainsi qu’elle a l’habitude de tenir ses promesses même si c’est parfois cela qu’on lui reproche… C’est en tout cas une excellente nouvelle car elle pérennise un état de fait issu du confinement Cette décision va changer le visage de la capitale des le printemps venu. Pour beaucoup de restaurateurs et de cafetiers, cette évolution positive représente l’assurance d’une augmentation de la commercialité de leur emplacement. Elle risque aussi de rebattre les cartes sur le marché des fonds de commerce. Mais il ne faut pas se leurrer. Comme l’expliquait récemment un responsable Jean-Pierre Chedal, syndicaliste chevronné et élu consulaire, plusieurs associations de riverains parisiens sont vent debout contre cette décision. Lorsque dans quelques mois la popularité des CHR sera revenue à un niveau normal auprès du grand publie, les voix de ces riverains peu ouverts porteront davantage et pourraient amener la ville a reconsidérer son geste. On ne peut donc qu’exhorter les exploitants à faire profil bas et à ne pas se comporter en territoire conquis sur le domaine public. La réussite de cette libéralisation des terrasses passe par un partage intelligent de l’espace publics.

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