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SPÉCIAL AVEYRON / VALLÉE DU LOT : Une reprise encourageante

Dans la vallée du Lot les touristes sont revenus plus rapidement que prévu, dès la mi-juin. En juillet la fréquentation semble même nettement meilleure comparée à 2019. Les exploitants sont néanmoins limités dans leur accueil par le protocole sanitaire et nombre d’entre eux craignent les répercussions d’une seconde vague de l'épidémie avant la fin de la saison.
05 Aoû 2020 par Jean-Michel Déhais

Fin juillet, le spectre de l’épidémie de Covid-19 ne semblait pas perturber le cours tranquille du Lot. Les touristes sont vite réapparus dans la partie aveyronnaise de la vallée. Les rues de ce haut lieu touristique ont retrouvé leur animation estivale. Certains professionnels se sont même laissés surprendre. Guylain Garcenot n’a ouvert son hôtel le Sainte-Foy, à Conques, que le 18 juillet. « J’ai d’abord mobilisé mes équipes sur mon autre restaurant, le Charlemagne, indique-il. Il restait des travaux inachevés à l’hôtel Sainte Foy. Début juin, la fréquentation restait très calme, mais dès la fin du mois, nous avons senti une nette accélération et surtout le creux habituel du début juillet n’a pas eu lieu. La restauration a repris rapidement. En hôtellerie, en revanche, nous sommes en deçà de nos chiffres habituels. En temps normal, les étrangers représentent 40 % de nos clients. Ils sont actuellement peu nombreux, mais la présence des Français compense vraiment. C’est plutôt rassurant et je pense qu’au mois d’août nous aurons réintégré l’ensemble de notre affectif. » Dans le village, au bord du Dourdou, Hervé Busset chef étoilé du Domaine de Cambelong fait un constat similaire. Il se souvient avoir ouvert son restaurant sans grande conviction au mois de juin : « Nous ne nourrissions pas de grands espoirs et nous avons d’abord fait cela pour réunir l’équipe. Nous avons même cassé les prix de l’hébergement pour être sûrs d’avoir des clients. Finalement nous nous sommes aperçus que c’était inutile puisqu’au final, il a fallu rejeter de nombreuses demandes. Le mois de juillet est plus dynamique que celui de l’année passée car d’habitude, la saison ne démarre vraiment que le 20 du mois ».

 


DES RÉSULTATS POSITIFS

À l’office de tourisme de Conques, la directrice, Régine Combal confirme : « Nous réalisons un très bon mois de juillet comme on n’a pas connu depuis longtemps ! Ce matin, une propriétaire de chambre d’hôtes m’a affirmé que son taux d’occupation avait doublé par rapport à l’année dernière. » L’office de Tourisme dispose aussi de chiffre plus parlant. Le parking payant des visiteurs du village a enregistré une fréquentation en hausse de 68 % du 1er au 19 juillet par rapport à la même époque de l’année précédente. Le trésor a pour sa part vu sa fréquentation bondir de 19 %. Au cœur de cette vallée, positionnée un peu en retrait du Lot, sur son affluent, le Dourdou, Conques jouit de l’image rassurante d’étape clé des chemins de Compostelle. Même aux pires périodes d’affluence, la cité échappe à la cohue. Dans les environs, on remarque peu de facteurs d’attroupement qui pourraient favoriser la formation de clusters. En outre, dans les hôtels restaurants les exploitants se montrent très attentifs au respect du protocole sanitaire, le masque avait été rendu obligatoire dans les lieux publics. Ainsi, à l’hôtel Sainte Foy, Guylain Garcenot a résolu facilement la question car il dispose de plusieurs salles de restaurant qui lui permettent de répartir ses clients en respectant les consignes de distanciation physique.


Sainte Foy Hôtel Conques
Guylain Garcenot au Sainte-Foy.


En revanche dans l’autre hôtel ouvert de la ville, le Saint Jacques, la tâche est plus compliquée pour Francis Fallières dont la brasserie est plus exigüe. « L’année dernière je parvenais à envoyer 160 couverts/service, détaille-t-il. J’ai aussi moins de clients. Quand j’en refusais 80 l’année passée, j’en refuse 30 cette année. Je constate aussi que le plus souvent les clients ne prennent qu’un plat et le ticket moyen est orienté à la baisse ». Dans le village voisin de Grand-Vabre, à l’Auberge du Peyral, la situation est aussi plus difficile à gérer pour la famille Gaudy. « En temps normal cela ne pose pas problème, remarque Murielle Gaudy. Les places sacrifiées en salle et en terrasse ont pu être transférées sur une terrasse voisine. Mais lorsque l’orage menace, notre capacité se réduit à 30 places. C’était le cas ce matin et j’ai dû refuser de nombreuses réservations lors du déjeuner alors que finalement il ne s’est rien passé ». Elle note d’ailleurs que le mois de juillet a été très actif, mais estime que la météorologie du mois d’août sera déterminante pour le succès de sa saison. Et pour elle pas question de s’affranchir des gestes barrière :

« Nos clients ont confiance en nous. Nombre d’entre eux se renseignent au téléphone en réservant pour savoir si nous respectons bien les règles sanitaires ».

Apparemment donc, les touristes ne sont timorés mais restent prudents. Sur les hauteurs d’Entraygues-sur-Truyère, dans le très calme hameau du Méjanassère, Frédéric Forveille continue à refuser des clients comme les autres années dans sa ferme auberge et ses chambres d’hôtes. Il estime même que la demande a triplé pour accéder dans son petit paradis de sérénité. Il remarque néanmoins un stress accru chez ses hôtes : « Ils viennent moins rarement en groupe, ils sont davantage pressés. A 14h45, tout le monde est parti alors que par le passé, ils s’attardaient plus volontiers. » Pourtant le restaurateur fait tout pour les rassurer, il espace ses tables, passe trois quarts d’heure à désinfecter les chambres à la vapeur après chaque départ. Mais le retour de la menace de l’épidémie est bien présent dans les esprits. Beaucoup de professionnels, lourdement lestés par des PGE, sont conscients que leur entreprise ne survivrait pas au choc d’une seconde vague. Aussi un leitmotiv s’impose : « Il faut sauver la saison. » Pugnace, Marc Cordy, installé, à Muret, à l’écart du Lot, estime que son Auberge du Château a dû faire face à une perte de 75 000 €. Même si ses prêts sont aujourd’hui remboursés, il n’est pas tranquille et craint toujours un retournement de situation. Il nourrit désormais une seule stratégie : « prendre ce qui peut-être pris ». Ainsi, contrairement à ses habitudes, il est bien décidé à rester ouvert en janvier et février pour tenter de rattraper une partie de ses pertes de recettes.


Saint Jacques
Saint Jacques lui-même est mis à contribution pour la promotion des gestes barrière.


Le Saint Jacques est à vendre

Cette année, Francis Fallières a décidé de vendre le Saint Jacques, à Conques. Il a racheté l’établissement en 1968. Cet hôtel-restaurant de 13 chambres (2*) bénéficie d’un des meilleurs emplacements de la ville. Il dispose d’un restaurant de vaste capacité où le ticket moyen abordable (20€) attire de nombreux touristes. L’établissement est un des rares à Conques à rester ouvert à l’année. Il dispose pour cela d’un effectif variant de 3 à 13 personnes. A bientôt 74 ans, Francis Fallières est bien décidé à ne pas jouer le match de trop. Devant le refus de ses enfants de prendre sa succession, il a décidé de céder son hôtel restaurant. Contrairement à beaucoup de ses collègues du département, il ne devrait pas avoir trop de difficulté à trouver un acquéreur. D’une part, l’entreprise dispose d’un emplacement et d’une dynamique commerciale. D’autre part, l’outil est aux normes. Enfin, Francis Fallières est propriétaire de l’immeuble voisin où son repreneur, s’il le souhaite pourra créer cinq ou six chambres supplémentaires.


Saint Jacques Francis Faillières
Francis Fallières.

Auberge Saint Jacques
Rue Gonzague Florens - 12320 Conques
Tél : 05 65 72 86 36
www.aubergestjacques.fr 

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