Un club libertin pas vraiment essentiel

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Le quotidien Le Parisien raconte que le 28 novembre, jour de réouverture des commerces non essentiels, la police est intervenue pour faire fermer l’Hyppocampe, un club libertin de Saint-Maur (Val-de-Marne).

L'Hyppocampe, club libertin de Saint-Maur. Crédits l'Auvergnat de Paris.
L'Hyppocampe, club libertin de Saint-Maur. Crédits l'Auvergnat de Paris.

Le quotidien Le Parisien raconte que le 28 novembre, jour de réouverture des commerces non essentiels, la police est intervenue pour faire fermer l’Hyppocampe, un club libertin de Saint-Maur (Val-de-Marne). Le gérant, Bruno Henckes, qui détient cet établissement depuis 22 ans, avait imaginé de toute bonne fois qu’il était autorisé à rouvrir ce jour-là. Près de 300 clients l’avaient précédemment appelé pour le presser de rouvrir. Personnellement, il ne considère l’Hyppocampe ni comme un bar, ni même comme une salle de sport. Sur les photos de l’établissement pourtant, on voit les clients, simplement vêtus d’une serviette nouée autour de la taille, assis autour du comptoir en train de siroter du champagne. On apprend que l’établissement est également doté d’un jacuzzi et de 400 m² de coins calins.

Avec le plus grand sérieux, le propriétaire assure avoir mis en place des gestes barrières avec « des rubalises et du gel » (sans préciser s’il s’agit bien de gel hydroalcoolique) et garantit qu’il ne tolère jamais plus de six personnes dans le jacuzzi. Implacable, la police n’a rien voulu entendre. Elle a verbalisé les clients et a fermé l’établissement qui réalisait en temps normal un CA de 700 à 800 K€ par an. Voilà de quoi alimenter l’esprit de révolte du patron présenté par Le Parisien comme un ancien Gilet jaune ayant participé à l’incendie du Fouquet’s, à l’assaut de l’Arc de Triomphe et à la tentative de blocage de Rungis. Malgré tout, Bruno Henckes ne retournera sans doute pas derrière les barricades. Il a brûlé son gilet jaune lorsque ses compagnons de révolte lui ont reproché de rouler en Ferrari. Encore un incompris !

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